Roland est le dernier pistolero encore vivant de la contrée de Gilead, aujourd’hui disparue. Son monde, semblable à la Terre par certaines similarités culturelles ou certains vestiges technologiques, est proche du Far West américain du XIXe siècle, mais la magie y est également présente. Au départ, à la poursuite d’un mystérieux homme en noir, Roland va par la suite partir en quête de la Tour sombre, un endroit fabuleux censé être le pivot de tous les mondes possibles. Trouver cette Tour dans le but de guérir son monde à l’agonie va tourner à l’obsession pour le pistolero, qui va également devoir trouver des compagnons de route pour l’épauler durant ce long périple à travers différents mondes.

Je raffolais de Stephen King quand j’étais ado. Alors quand j’ai vu celui-là en librairie, dans une édition joliment illustrée, j’ai immédiatement demandé à mes parents d’en offrir les 7 tomes !

La Tour Sombre, c’est l’aventure personnelle de Stephen King. Une histoire écrite sur plusieurs dizaines d’années. Une exploration de ce que peut être l’écriture, à travers ses différents genres.

Alors forcément, il y a des moments qui paraissent longs. D’autres qui exaltent. Des moments qui semblent ne rien apporter au récit. D’autres qui y sont indispensables. Mais avec tout ça, il y a assez de matière pour que chacun y trouve son compte, au moins à un moment de l’histoire.

Pour moi, les gros coups de coeur ont été le flash-back sur le passé de Roland (l’histoire d’un amour de jeunesse dans sa région d’origine), et ça a été la conclusion (comme une invitation à recommencer la lecture, encore et encore, comme pour montrer que l’écriture ne s’arrête jamais vraiment). Deux passages qui ne ressemblent en rien à ce qu’on connaît de Stephen King. Deux passages où on sent qu’il a seulement cherché à se faire plaisir en explorant les multiples possibilités de la littérature et de l’imagination, plutôt qu’à répondre à une attente de ses lecteurs.

Tenez, quelques citations pour illustrer :

Le moyen le plus rapide d’en apprendre sur un pays inconnu, c’est de connaître les rêves de ses habitants.
Si, répéta Roland. Un de mes vieux professeurs disait que c’était le seul mot de mille lettres.

Laisser un commentaire